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Le blog de Jacques Raffin

5 avril 2022

Le meilleur crime contre l'humanité

Le meilleur crime contre l'humanité, qu'est-ce que c'est ?

Disons d'abord qu'il a causé plus de morts que toutes les guerres réunies… et il sévit depuis des siècles, tuant de plus en plus…

Bon ! Mais alors, pourquoi ne pas écrire "le pire crime contre l'humanité" plutôt que le meilleur ? Tout simplement parce qu'il réussit l'exploit de ne pas être considéré comme un crime, tout au plus, dans le meilleur des cas, comme une bavure ! Et dans tous les cas, les personnes qui voudraient y mettre un terme sont extrêmement rares et elles sont considérées comme des fantaisistes extrêmistes !
De quoi s'agit-il donc ?


Si vous n'avez pas déjà deviné, je vais vous raconter une fable qui s'en approcherait :
Imaginez que l'on s'aperçoive subitement qu'un biscuit extrêmement répandu s'avère contenir un poison, nuisible à court terme, et indéniablement mortel sur le long terme… Ce biscuit aurait une forme très caractéristique qui le rendrait très reconnaissable et il serait médiatisé à l'extrême, notamment au cinéma et dans la vie quotidienne. Toutes les vedettes auraient mis un point d'honneur à se faire filmer et photographier en train d'en manger… Oh ! Alors, son poison ne serait pas si mortel…
Oh ! Que si… mais il faudrait en consommer pendant plusieurs dizaines d'années (deux au moins) pour obtenir le résultat complètement mortel. Et encore, si la santé en prend toujours un coup, on n'est jamais sûr à 100 % d'en mourir directement…
Le poison serait officiellement reconnu et l'on déciderait en haut lieu, non pas d'interdire ce biscuit, mais d'en interdire la publicité et surtout d'obliger le fabricant à inscrire en gros sur le paquet 'EN MANGER TUE" et autres formules hautement dissuasives…
Imaginez que l'odeur elle-même du biscuit soit nuisible pour l'entourage, ainsi que l'odeur des vêtements du mangeur de biscuits…


Bref, on a du mal à imaginer que, du jour au lendemain, il y ait encore des gens assez intrépides pour continuer à acheter ce biscuit, des vendeurs assez avides pour continuer à le vendre, et… des ministres de la Santé assez irresponsables pour ne pas faire davantage contre ce poison. Eh bien, non ! Ça continue, comme avant ou presque, et en période de pandémie Covid, le commerce de ce biscuit serait même considéré comme un commerce essentiel !!!


Imaginez aussi que dans l'entourage des multiples personnes tuées par le biscuit, il n'y ait jamais personne pour porter plainte contre les ministres de la Santé qui ont si mal porté leur nom en laissant faire…


Comment tout cela est-il possible ? Comment l'humanité peut-elle se laisser avoir aussi grossièrement ? La réponse est dans le plus grand dieu de toute l'humanité… Cette divinité gigantesque, à laquelle pratiquement tout le monde prête un culte quotidien, c'est l'Argent. Eh oui ! Non seulement, ce crime contre l'humanité rapporte de l'argent à ceux qui le produisent, le commercialisent, le vendent, mais, en plus, à travers toutes les merveilleux problèmes de santé qu'il provoque, il rapporte à nouveau plein d'argent à travers toutes les industries de la Maladie, euh… on dit "de la Santé"… Bien sûr, tout cela a un coût pour la collectivité mais, au final, l'Argent atterrit dans les bonnes poches… c'est sûr !
Et puis, tous ces morts prématurés, quelle belle économie pour les caisses de retraite !

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2 avril 2022

Bientôt… plus besoin de voter ?

Nos élections les plus importantes, les plus démocratiques, comme les présidentielles, reposent énormément sur le travail des instituts de sondage qui délivrent à tout va des "intentions de vote", que l'on nous sert comme autant de vérités indiscutables et qui servent à séparer le bon grain de l'ivraie, les candidats sérieux des plaisantins touristiques…

Puisque ces intentions de vote sont si précieuses, si sérieuses, au point de bafouer l'égalité entre les candidats, pourquoi ne confierait-on pas à l'avenir à ces instituts de sondage le soin de remplacer les électeurs directement ?

Plus besoin d'aller perdre son temps dans un bureau de vote, les sondeurs savent mieux que vous ce que vous auriez voté, alors… c'est bon comme ça !

 

 

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8 mars 2022

Diététique, physiologie, psychologie… Danger !

Imaginez un monde humain où tout le monde aurait besoin de manger, de savoir cuisiner un minimum et de faire ses courses alimentaires… Étrange monde, n'est-ce pas ? 
Maintenant, imaginez que dans ce monde-là, on apprenne aux enfants, dès leur plus jeune âge, la diététique, c'est-à-dire la compréhension des aliments, leur composition, leur rôle dans la santé humaine… 
Au secours ! En très peu d'année, la moitié des denrées alimentaires auraient disparu des rayons, parce que plus personne ne voudrait continuer à s'empoisonner en les consommant, et surtout, pensez à toutes ces merveilleuses maladies dont nos sociétés se trouveraient privés, à terme !

Quelle horreur ! Une société où les gens ne mangeraient plus n'importe quoi, juste parce que ça a bon goût et que la pub leur donne envie… 
Enfin, soyez rassurés ! La diététique ne s'apprend ni à l'école, ni au collège, ni au lycée… Elle est réservée à une poignée de professionnels que nul n'est obligé d'aller consulter…

Et la physiologie ? Imaginez un peu que les petits êtres humains apprennent à l'école comment fonctionne leur corps ! Imaginez qu'un professeur aille leur expliquer (parce que ce serait au programme…) les dégats que la consommation de fumées toxiques peut infliger aux poumons et à l'organisme ! Croyez-vous qu'il y aurait encore des fous pour aller acheter du tabac et des êtres assez insensibles pour vouloir en vendre à autrui ?
Et puis, la sédentarité devant les écrans serait reconnue pour ce qu'elle est, et tous les possesseurs d'un corps de se comporter comme les possesseurs de chiens qui les traitent bien, en les promenant deux fois par jour…
Imaginez toutes les bonnes maladies dont nous devrions nous priver, faute d'avoir accumuler les raisons de les cultiver !

Quant à la psychologie… Ce cerveau, dont la plupart d'entre nous ignorent tout, s'il nous était expliqué dès l'enfance, combien de comportements stupides et dangereux pourraient nous être épargnés ? Quelle horreur ! Moins de fous, de pervers, de détraqués en tous genres ? Comme les journaux deviendraient ennuyeux ! Comme la vie deviendrait fade, sans tous ces bons morts des faits divers !
Et puis… Ce ne serait plus possible de nous manipuler avec la publicité ou les propagandes politiciennes ! Alors ?

Dieu merci, nos chers politiciens savent nous concocter des programmes scolaires où il y a suffisamment à apprendre pour ne pas avoir à se pencher sur ses trois domaines, ô combien secondaires… et négligeables !

 

 

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3 mars 2022

En prizoo, à vie ?

Avec mes enfants, je n'ai jamais été le dernier à fréquenter ces établissements remarquables où l'on inflige à des animaux innocents le châtiment que l'on réserve aux pires criminels humains — l'internement à vie…
Aujourd'hui, mes enfants sont grands et j'ai changé de point de vue…

Comme tout le monde, je considérais ces "êtres inférieurs" comme devant être bien heureux de se voir nourris logés à ne rien faire d'autre que d'être exposés aux regards des visiteurs…
Bon ! C'est vrai qu'il y en a qui doivent fournir un travail, à travers des numéros qui impliquent un certain dressage, mais ces numéros même ne sont-ils pas un plaisir de fuir l'ennui du quotidien ?

Nous, humains, nous avions Métro-Boulot-Dodo, et les animaux inférieurs avaient le zoo, où ils étaient protégés des chasseurs, de la famine, des cataclysmes divers… Ils étaient également soignés en cas de maladie… Que d'avantages par rapport à la sauvagerie de la nature !?

Aujourd'hui, les prizoos se vantent également de lutter contre les menaces d'extinction qui pèsent sur certaines espèces… Ah ! La prizoo à vie ou l'extinction ? Que vaut-il mieux ?

Pour répondre à ces questions, il faut considérer la nature que l'on prête aux animaux dits inférieurs, et là encore, l'anthropocentrisme n'est pas loin, en embuscade…

Et puis, les prizooniers ont-ils une vie pire que nos chers animaux d'élevage, que l'on tue allègrement pour nous servir de nourriture ?

Ah ! Ah ! Allez-vous dire… Encore un végan !
Eh bien, non… J'arrache tous les jours des poissons à la vie pour m'en nourrir et il m'arrive aussi de croquer du steack, sans parler des œufs dont je fais une consommation terrible… 
Alors ! Où est ma logique ?

Le végétarisme, j'ai essayé… et j'y ai renoncé pour des raisons de santé.
Je crois donc que je suis naturellement fait pour consommer des protéines animales.

Pour le reste, c'est vrai, que pour les enfants, c'est bien de découvrir la réalité du monde animal, mais à l'heure d'internet, y a-t-il encore besoin d'enfermer entre quatre murs des animaux, leur vie entière, juste pour être vus en 3D, à quelques mètres de distance ?

Le mépris des animaux, à un certain point, d'accord ! Ils ne peuvent pas lire mon blog, par exemple… Mais au point de considérer qu'ils ne méritent pas qu'on leur réserve une part de planète pour y vivre normalement, c'est discutable, non ?

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24 février 2022

Je suis un automate… pas vous ?

Les illusions les plus répandues se font passer pour des vérités, des réalités, si grossières puissent-elles être…

Ainsi de la liberté de penser… D'un côté, on nous la sert comme une évidence, et de l'autre, on profite qu'elle soit totalement illusoire pour nous noyer de publicités, de propagande et de mensonges, tout en sachant bien que nous n'avons pas les moyens techniques de nous y soustraire…

J'ai compris, au début de mon âge adulte, que j'étais un automate et que notre fonctionnement mental méritait d'être décrit pour nous aider à échapper aux manipulations. J'ai donc écrit un manuel du fonctionnement mental, qui m'avait terriblement manqué, « L'HOMME AUTREMENT ». 

Après ? Aucun éditeur n'a voulu le lire ou l'éditer… Tant pis pour vous. Moi, j'avais fait mon job. Cela dit, il est en libre-service gratuit sur mon site internet et n'importe qui peut télécharger le PDF et le lire… s'il en a envie.

Vous allez peut-être me dire : « Si vous êtes un automate, comment faites-vous pour écrire aussi bien, et pour prendre de belles photos ? ». Justement. Si je n'étais pas un automate, les mots ne viendraient pas tout seuls dans mon cerveau, imposer les mouvements de mes doigts et je ne pourrais pas agir aussi bien, aussi précisément, aussi rapidement…

Si j'étais l'illusoire esprit conscient et libre que beaucoup croient qu'ils sont, je devrais avant de pondre la moindre phrase, passer consciemment en revue la totalité de mon dictionnaire mental, pour y puiser les mots qui me seraient utiles, et il me faudrait au bas mot une semaine pour pondre une malheureuse phrase… Est-ce le cas pour vous ? Ou êtes-vous un automate inconscient, comme moi, qui profite de ses performances et… de ses illusions ?

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23 février 2022

Je m’occupe de mon singe… et vous ?

Beaucoup de gens ont des animaux, que l’on appelle domestiques, même s’ils ne font jamais le ménage… Des chiens, des chats, le plus souvent.

Moi, je n’ai qu’un singe.
L’on est nombreux à penser que, si l’on a un animal, il faut s’en occuper un minimum pour qu’il reste en bonne santé et soit bien dans sa peau, et je suis bien d'accord avec ça…
Alors, mon singe, j’essaie de bien m’en occuper, parce que j’aime la vie et la nature.

Ce singe représente la première forme de vie et de nature à laquelle je suis confronté tous les jours, donc je fais de mon mieux pour qu’il reste en pleine forme et qu’il soit bien dans sa peau de singe…

Vous allez peut-être vous dire : « Mais qu’est-ce qu’il a eu comme idée d’adopter un singe ? Ils ne sont pas mieux dans ce qui reste de nature sauvage ? » C’est que nous n’avons pas eu le choix : ce singe est né dans ma famille et il n’a jamais connu autre chose. Si l’on avait la perversité de le relâcher dans la nature, il y mourrait de faim rapidement, sans compter les prédateurs…

Question suivante : De quelle espèce de singe s’agit-il ?
Ah ! Il ne s’agit pas d’un petit singe de bas de gamme. Debout sur ces pattes arrière, il est peut-être plus grand que vous ! Et il pèse un bon poids, normal pour un singe en bonne forme… Mieux vaut éviter de lui marcher sur les pieds…
Bon ! Assez tourné autour du pot, vous l’aurez peut-être deviné, c’est un primate, un hominidé, comme le gorille ou le chimpanzé, et son espèce est Homo sapiens. Eh oui ! Un singe évolué et plutôt fier de l’être…

Mais alors… De quoi parle-t-on ici ?
C'est un corps humain que j’appelle mon singe… Mon propre corps, que je défends comme l’animal qu’il est à part entière.

Eh non ! Je ne suis ni un pur esprit, ni un demi-dieu, rien qu’un singe qui mérite que l’on s’occupe de lui, comme un bon maître promène son chien tous les jours, matin et soir…

Oh ! Bien sûr, on oublie d'enseigner aux enfants à respecter leur corps, à s'en occuper pour qu'il soit le mieux possible et qu'il reste en bonne santé… Au lieu de ça, on apprend à se goudronner les poumons avec de la bonne fumée américaine et l'alcool est une denrée essentielle en ces périodes de pandémie… Quant à la nourriture, la publicité s'occupe de nous la conseiller…

Combien de gens s'occupent davantage de leur chien que de leur propre singe ? Après, ils viennent pleurer qu'ils sont malades… Bah ! Leur maladie a rapporté beaucoup d'argent et tant qu'ils sont vivants, ils peuvent continuer à consommer ce qu'on leur vend…

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22 février 2022

Si j’étais vous… (l’imposteur)

« Si j’étais vous… » Qui n’a jamais entendu ce début de phrase ?

Naturellement, on a aussi la variante « Si j’avais été vous… » et la suite de la phrase vaut son pesant d'or… dur !

En réalité, si j’étais vous, je serais vous complètement, avec votre corps complet, votre passé intégral, votre manière de penser, vos goûts et, de moi, je n'aurais que quelques souvenirs superficiels (ceux que vous avez de moi…) et mon nom, si vous connaissiez mon nom…

Autrement dit, si j’étais vous, je n'aurais pas d'autres possibilités que de penser comme vous, d'agir comme vous le faites, parce que je serais vraiment vous, sans un milligramme de mon ancien moi, et je serais prisonnier de vos manières de penser et d'agir, de vos croyances et de vos illusions. Mes erreurs et mes illusions ne m'atteindraient plus aucunement, mais j'aurais les vôtres pour les remplacer…

Ah ! Mais c'est tellement facile de se mettre partiellement à la place de quelqu'un d'autre et d'y mêler sa personnalité pour faire croire que l'on pourrait mieux faire, pour prétendre le comprendre, partager son mérite ou, au contraire, le condamner pour son comportement…

Avec tout ce que je crois savoir et que vous ignorez, si j'avais été vous, j'aurais pu faire beaucoup mieux, différemment, évidemment, parce que j'aurais su garder les portions de mon ancien moi qui me paraissent les plus intéressantes… C'est du moins ce que pense la personne qui prétend se mettre à votre place… Comme si c'était possible…

Et si ça avait été possible ?

Si vous aviez été moi, vous auriez commis les mêmes erreurs aux mêmes moments, subi les mêmes échecs à leur minute exacte et vous auriez vécu ma vie exactement comme elle s'est déroulée… ou alors, vous n'auriez pas été moi-même, juste un imposteur prétendant faire mieux avec le même jeu dans la main…

Mais alors, si l'on ne peut plus prétendre se mettre à la place d'autrui, comment peut-on le juger ? S'il a du mérite, quelle valeur lui prêter ? S'il a mal agi, comment le condamner, dès lors qu'on accepte le fait que l'on aurait fait la même chose à sa place ?

À suivre…

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21 février 2022

21 vers pour dire bonjour…

 

Bienvenue sur mon blog, ou si c’est une erreur,
Oui, vous pouvez partir, avant que la terreur
Ne vienne vous envahir en déchiffrant mes vers…
Je suis un inconnu, très heureux à Anvers
Ou à Brest, ou ailleurs, de voir que les yeux glissent,
Une fois qu’ils m’ont vu, sans que les paupières plissent,
Ravi que les médias tirent à hue et à dia,

Bien sûr, sur des bouffons heureux d'être connus…
Oui, moi, nul me voit, habillé ou tout nu !
Nul ne me vole mon temps pour passer aux écrans…
Je ne serais qu’un âne, bavard mais exécrant
Offrir ses ans de vie, souriant aux caméras ?
Un acrostiche, c’est bien et demain on verra…
Rien n’est sûr dans ma tête car je ne suis qu’une bête !

Ben oui, un animal ! Comme ceux que l’on embête…
Oh ! Pas pour me manger, mais le travail, c’est quoi ?
Nous perdons notre temps — rien dire et rester coit… —.
J’ai donné des années à tirer des charrues,
Offrant à nos bons riches des zéros plein la rue !
Un jour, ils le paieront (écrit dans l’évangile,
Réjouissant les enfants et les cerveaux fragiles)…

 

S-210222-075bs

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